Suspensions at la Cité – a press release from our bargaining team
La version française suit.
FOR IMMEDIATE RELEASE
November 30, 2017
Suspensions at La Cité show why ‘academic freedom’ matters: OPSEU
TORONTO – The suspension of four college professors at La Cité collégiale in Ottawa shows why college faculty must have the freedom, and the authority, to make decisions on academic matters, the Ontario Public Service Employees Union (OPSEU) says.
“La Cité has suspended four OPSEU members for standing up for the integrity of their profession,” said JP Hornick, chair of the college faculty bargaining team for OPSEU. “College administration wants faculty to say that students possess the full range of skills related to the practice of respiratory therapy whether they do or not.
“This just shows what faculty have been saying all along: college administrators are making decisions about academic programs that they are not qualified to make,” she said. “In this case, administrators are putting both students and the public in danger.”
The union has proposed that the College of Respiratory Therapists of Ontario be brought in to assist with the matter.
The return to work of over 12,000 faculty after a five-week strike that ended November 20 has been plagued by problems that are interfering with the colleges’ efforts to save students’ semesters, Hornick said. Bill 178, the back-to-work legislation passed November 19, requires the parties to abide by the existing faculty collective agreement, but the colleges are refusing to do so.
“Unless the colleges begin issuing new contracts and Standard Workload Forms to faculty to make up the lost time, we are heading for a crisis very soon,” she said. “Faculty are working hard to save the semester, but we will not do it in a way that violates our collective agreement or the law.”
OPSEU President Warren (Smokey) Thomas called the colleges’ antics “classic union busting.”
“The problems at La Cité, which is notoriously anti-union, are just the tip of the iceberg,” he said. “The colleges are engaging in a centrally coordinated strategy that appears designed to bust the union even if it means sacrificing education quality. That’s why I’m calling on Advanced Education Minister Deb Matthews to direct the colleges to obey Bill 178 and start cooperating with faculty to save the semester.”
For more information: JP Hornick, 416-806-9526; Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931; Mona Chevalier, OPSEU college faculty bargaining team (French only), 613-606-2238
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Le 30 novembre 2017
Les suspensions à La Cité illustrent les raisons pour lesquelles la liberté académique est primordiale, selon le SEFPO
TORONTO – La suspension de quatre professeures à La Cité collégiale, à Ottawa, illustre les raisons pour lesquelles le personnel scolaire des collèges doit avoir la liberté, et la capacité, de prendre des décisions sur les questions qui touchent à l’enseignement, a déclaré le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO).
« La Cité a suspendu quatre membres du SEFPO qui défendaient l'intégrité de leur profession », a déclaré JP Hornick, la présidente de l'équipe de négociation du personnel scolaire des collèges (SEFPO). « L’administration du collège veut que le personnel scolaire dise que les étudiants possèdent toutes les compétences requises par le programme de thérapie respiratoire, qu'ils les aient acquises ou non. »
« Cela illustre parfaitement ce que le personnel scolaire a toujours dit : les administrateurs des collèges prennent des décisions concernant les programmes d’études alors qu'ils n’ont pas les compétences pour les prendre, a-t-elle expliqué. Dans le cas précis, les administrateurs mettent les étudiants et le public en danger. »
Le syndicat a proposé que l’on fasse appel à l'Ordre des thérapeutes respiratoires de l'Ontario pour résoudre ce différend.
« À la suite de la grève de cinq semaines qui a pris fin le 20 novembre, le retour au travail des plus de 12 000 membres du personnel scolaire a été marqué par des problèmes qui entravent les efforts des collèges pour sauver la session des étudiants », a déclaré JP Hornick. « En vertu du projet de loi 178, la loi sur le retour au travail qui a été adoptée le 19 novembre dernier, les parties doivent respecter la convention collective du personnel scolaire, mais les collèges refusent de le faire »
« À moins que les collèges ne commencent à émettre de nouveaux contrats et formulaires de charge de travail au personnel scolaire pour rattraper le temps perdu, nous allons bientôt être aux prises avec une autre crise », a-t-elle ajouté. « Nous travaillons d’arrache-pied pour sauver la session, mais nous ne travaillerons pas d'une manière qui viole notre convention collective ou la loi. »
Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a indiqué que « les manœuvres antisyndicales des collèges ne sont que des fourberies ».
« Les problèmes au collège La Cité, qui est notoirement connu pour être antisyndical, ne sont que la pointe de l'iceberg », a-t-il ajouté. « Les collèges mettent en œuvre une stratégie coordonnée et centralisée qui semble conçue pour anéantir le syndicat même s'ils doivent sacrifier la qualité de l'éducation pour parvenir à leurs fins. C'est pourquoi je demande à Deb Matthews, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, d’ordonner aux collèges de respecter le Projet de loi 178 et de coopérer avec le personnel scolaire pour sauver la session. »
Renseignements : JP Hornick, 416-806-9526; Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931; Mona Chevalier, équipe de négociation du personnel scolaire et du SEFPO (français seulement), 613-606-2238