Strike Mandate Vote results
College faculty hand bargaining teamstrike mandate TORONTO – OPSEU/SEFPO President Warren (Smokey) Thomas says a strike mandate shows the union’s college faculty members want a collective agreement reached at the bargaining table. OPSEU/SEFPO’s faculty members voted 59 per cent in favour of job action to back contract demands in a strike vote that was supervised by the provincial Ministry of Labour. “Our members are sending a clear message that they want to see a negotiated settlement,” Thomas said. “I’m sure an agreement is in reach, so let’s get back to the bargaining table and get it.” Some 15,000 college faculty have been without a contract since September 30. Talks with the College Employer Council (CEC), which represents Ontario college employers, began in July. Management refused to negotiate during conciliation and could force a vote on a CEC offer, which is an option as part of the process. Bargaining Team Chair JP Hornick said faculty members voted on demands that would support students and provide more stability for contract partial-load faculty, noting management had maintained they would never agree to them. “I hope this strike vote will be the CEC’s incentive to start negotiating for real,” Hornick added. “All of faculty’s demands are extremely low- or no-cost to the employer. Due to Bill 124, we’re not bargaining compensation. So our focus is on what’s needed to support students in classrooms and online, and on their mental health and academic needs.” The faculty bargaining team has also offered to work under the existing contract with no threat of strike if the CEC agrees to not lock out or try to bypass the bargaining table. The CEC has yet to respond. However, it is threatening to impose terms and conditions. “This strike vote should be a wakeup call for the CEC,” said OPSEU/SEFPO First Vice-President/Treasurer Eduardo (Eddy) Almeida. “The membership is behind the team in defending workplace rights. Let’s resolve this through constructive dialogue.” Thomas says it’s time to take a step back and avoid disrupting students’ education. “The way forward lies in a willingness to negotiate a contract at the bargaining table,” said Thomas. “Let's take a deep breath, roll up our sleeves and get a deal.” |
Le personnel scolaire des collèges donne un mandat de grève à son équipe de négociation Toronto – Le président de l'OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, dit que ce mandat de grève montre que les membres syndiqués du personnel scolaire veulent une convention collective qui soit conclue à la table de négociation. Les membres du personnel scolaire de l’OPSEU/SEFPO ont voté à 59 pour cent en faveur des moyens de pression au travail afin d’appuyer leurs revendications contractuelles dans le cadre d’un vote de grève qui était supervisé par le ministère du Travail de l’Ontario. « Nos membres ont envoyé un message clair pour dire qu’ils veulent un règlement négocié », a déclaré le président Thomas. « Je suis convaincu qu’un accord est à portée de main, alors revenons à la table de négociation et négocions-le. » Environ 15 000 membres du personnel scolaire des collèges sont sans contrat depuis le 30 septembre dernier. Les pourparlers avec le Conseil des employeurs des collèges (CEC), qui représente les employeurs des collèges de l'Ontario, ont commencé en juillet. L’employeur, qui a refusé de négocier durant la conciliation, pourrait forcer un vote sur l’offre du CEC, ce qui est une option dans le cadre du processus. La présidente de l'équipe de négociation, JP Hornick, a déclaré que les membres du personnel scolaire ont voté en faveur des revendications qui aident les étudiants et apportent une meilleure stabilité au personnel scolaire contractuel et à charge partielle, et souligné le fait que l’employeur avait maintenu qu'ils ne seraient jamais d'accord. « J'espère que ce vote de grève incitera le CEC à commencer à négocier pour de vrai », a ajouté JP Hornick. « Toutes les revendications du personnel scolaire ont un coût extrêmement faible ou ne coûtent rien à l'employeur. En raison du projet de loi 124, nous ne négocions pas la rémunération. Nous nous focalisons donc sur ce qui est nécessaire pour aider les étudiants en classe et en ligne, ainsi que pour leur santé mentale et leurs besoins académiques. » L'équipe de négociation du personnel scolaire a également proposé de travailler en vertu du contrat existant sans menacer de déclencher une grève si le CEC accepte de ne pas imposer un lock-out ou de ne pas contourner la table de négociation. Le CEC n'a pas encore répondu. Cependant, il menace d'imposer des conditions. « Le CEC devrait considérer ce vote de grève comme un avertissement », a déclaré le premier vice-président/trésorier de l'OPSEU/SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida. « Les membres sont derrière leur équipe pour défendre leurs droits en milieu de travail. Faisons en sorte de résoudre ce différend par un dialogue constructif. » Le président Thomas dit qu'il est temps de prendre du recul et d'éviter de perturber l'éducation des étudiants. « La voie à suivre implique d’avoir la volonté de négocier un contrat à la table de négociation », a conclu le président Thomas. « Respirons profondément, puis retroussons-nous les manches pour trouver un accord. » |